samedi 1 septembre 2012

TRESORS CACHES 70's (2/2)

La playlist

"Lost Songs 70's" (Part 2)

Syd Barrett perdu dans ses pensées, et dans ses cheveux.



Jerome-Jim Sullivan (1970)
Selon la légende, Jim Sullivan s'évanouit dans le désert du Nouveau-Mexique par un jour de mars 1975, son seul album paru en 1970 s'appelle U.F.O. Il n'en faut pas plus pour invoquer l'esprit de Jacques Pradel, à mi chemin entre Perdu de Vue et Témoin N°1. Toujours est-il que l'album maudit contient de beaux morceaux de folk-rock californien tels que Jérôme. Si toutefois vous pensez savoir où se trouve le bon Jim, veuillez contacter le 0666066606 pour tout témoignage permettant de retrouver sa trace.

Love And A Molotov Cocktail-The Flys (1977)
Un refrain obsédant, un chant rappelant David Bowie, un format expéditif de 2 min 30 ; avec ce parfait compromis entre l’énergie punk et l'attrait pop le premier single des Flys possédait toutes les qualités requises pour faire mouche. Il n'en fut rien, le cocktail explosif ne fit pas l’effet d'une bombe sur les ondes et ce en dépit de quelques bonnes critiques musicales par ci par là.

Outdoor-Miner-Wire (1978)
Pas de temps à perdre, toute la mécanique pop-rock délivrée en seulement 1 minutes 45 secondes montre en main dans cette chanson sophistiquée de Wire, plus habitués aux effusions un peu plus brutales jusque là,  notamment sur leur premier album désormais culte Pink Flag. 1 minute 45 quoi, soit à peu prés 10 minutes de moins que l'introduction de batterie d'une chanson de Phil Collins. Ouf!

Thirteen-Big Star (1972)
La formation de power-pop originaire de Memphis Big Star signe l'une des plus touchantes évocations de l'adolescence avec "Thirteen", ode aux amours de jeunesse évanescents d'une simplicité désarmante. Issue de leur excellent premier album "#1 Record", la chanson ainsi que le groupe n'eurent pourtant pas le succès commercial escompté ; en grande partie à cause du manque de soutien marketing de la Stax Records ainsi que d'une campagne de distribution désastreuse.

Love Love Love-Bobby Hebb (1972)
Bobby Hebb est plus connu pour l'inoubliable ballade dédiée à son défunt frère "Sunny". Après le succès retentissant de cette dernière, Bobby ne reproduit jamais un tel carton. Toutefois il interpréta cette petite bombe gonflée d’énergie et de bonnes vibrations "Love Love Love", qui fit une timide percée dans les classements britanniques avec une 32éme place. L'expression "l'amour donne des ailes" ne s'est jamais autant vérifiée qu'à l’écoute de cette chanson.

I'd Love To Change The World-Ten Years After (1971)
Le groupe anglais Ten Years After se fait connaitre du grand public dans la boue de Woodstock en 1969. Deux ans plus tard ils composent leur morceau le plus connu à ce jour, "I'd Love To Change The World" en 1971. Quatre ans plus tard, en 1975, à défaut de changer le monde le groupe se sépare. Huit ans plus tard le groupe se reforme, en 1983. Aujourd'hui, vingt neuf ans plus tard, le groupe existe toujours et écume le monde pour satisfaire les foules nostalgiques de leurs débuts, cinquante ans plus tôt.

Don't Worry About It-Jimmy "Bo" Horne (1975)
Sortez la boule à facettes et préparez vous à remuer du popotin car ça va swinguer dans les chaumiéres. Jimmy "Bo" Horne sort cette bombe funk-soul au groove incandescent en pleine explosion disco. Cependant, en dépit du fait que le titre soit clairement calibré pour l'atomisation des dance-floor par tous les Travolta en herbe, celle-ci ne trônera jamais au sommet des charts aux cotés des specialistes du genre George McRae, Gloria Gaynor ou Barry White.

Song To The Siren-Tim Buckley (1970)
Très jeune, Tim Buckley céda à l'appel du large. Et c'est probablement durant l'une de ses promenades en haute mer que le troubadour ébouriffé composa cette ballade enamourée pour l'une de ses conquêtes maritimes. Hélas succomber au chant des sirènes entraîne une mort certaine, et la destinée de Tim se fracassa sur les récifs de la jeunesse à seulement 28 ans, abandonnant derrière lui un petit Jeff, qui héritera de la même voix prodigieuse et de la même destinée funeste.

Drinking Song-Loudon Wainwright III (1971)
Encore le papa talentueux de non pas un mais deux rejetons talentueux cette fois-ci, Rufus et Martha. Malgré un déficit de notoriété certain en France, la longue carrière de Loudon fut pourtant jalonnée de 22 albums studios dont trois furent nominés aux Grammy Awards. Accompagné de sa seule guitare acoustique, il fait paraître sur son troisième album l'excellente "Drinking Song", qui s'apparente un peu à un abécédaire du mec bourré : P comme Picoler, U comme Uriner, G comme Gueuler, B comme Bagarre, V comme Vomir etc etc

Baby Lemonade-Syd Barrett (1970)
Après avoir été débarqué des Pink Floyd pour cause de perdition complète de la réalité, Syd Barrett sort deux albums aussi fulgurants que déréglés avant de s'éteindre définitivement dans sa retraite familiale. Très pop, Baby Lemonade est probablement l'une des chansons les plus "stables" que l'on peut trouver dans sa carrière solo, l'un des titres qui correspond le plus à notre dimension de simple terrien sans histoires.

Roadrunner-The Modern Lovers (1976)
..............Bip Bip................

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