mercredi 21 novembre 2012

TRESORS CACHES 2000's (1/2)

La playlist

"Lost Songs 2000's" (Part 1)

Sufjan Stevens? Présent!

The Parachute Ending-Birdy Nam Nam (2009)
La scène électro française n'a rien à envier à personne depuis l'essor prit notamment grâce au mouvement de la french touch amorcé au milieu des 90's. Dans le sillage de ce retour en grâce de la musique hexagonale, de nombreux Dj's décomplexés de cet état de fait profitèrent de l'opportunité pour se faire connaître d'un public plus large. L'une des derniéres sensations en date se nomme Birdy Nam Nam. Sans atteindre les sommets de popularité atteints par Daft Punk ou Justice, ces parisiens jouissent d'une réputation grandissante dans la sphère de l'électro depuis leur titre de champion du monde de DJ en 2002.

Would You?-Richard Swift (2008)
Doté d'une voix ample et profonde, Richard Swift est capable de titres sauvages et brutaux comme de ballades sensibles et lumineuses. L’enivrant "Would You?" se pose en maître étalon dans la seconde catégorie. Parue sur un EP au tirage confidentiel, "Ground Trouble Jaw", celui-ci rend un hommage vibrant à la Motown des sixties et aux grand représentants du genre que furent les Temptations ou Marvin Gaye . Un hymne cajoleur entre "My Girl" et "Be My Baby", qui rend un peu de l'insouciance et de l'innocence égarées au fil des années.

Oh Mandy-Spinto Band (2006)
Il est difficile de se dire que cette merveille de chanson pop soit passée quasiment inaperçue lors de sa sortie en 2006 sur le premier véritable album du groupe The Spinto Band, le bien nommé Nice And Nicely Done. Ce fut pourtant la cruelle réalité pour cette formation du Delaware, qui aurait plutôt mérité un concert de louanges de la part des médias pour nous avoir gratifié de cette perfection mélodique enjouée. Parfois le monde est mal fait.

Ottoman-Vampire Weekend (2008)
Mystère qui reste entier à ce jour, "Ottoman", qui est l'une des toutes meilleures chansons du groupe de pop Vampire Weekend, ne figure pourtant sur aucun des deux albums sortis par les jeunes américains à ce jour : Vampire Weekend en 2008 et Contra en 2010. Un oubli dommageable tant cette petite symphonie de poche représente au mieux la pop érudite et sophistiquée que propose avec bonheur Ezra Koenig et sa bande depuis quelques années.

With You Forever-PNAU (2007)
Pouvant se targuer d'une solide réputation dans leur pays d'origine l'Australie, le duo composant le groupe d'électro dansante PNAU (Nick Littlemore et Peter Mayes) ne peut pas se prévaloir de la même notoriété partout dans le monde, et plus précisément en France. Un manque qui pourrait aisément être comblé par la fiévreuse "With You Forever", les samedis soirs dans les discothèques branchouilles de la capitale.

The Great Escape-Patrick Watson (2006)
La belle province possède une scène musicale des plus intéressantes et inspirées, Montréal en particulier fait preuve d'un grand foisonnement artistique depuis quelques années, et notamment depuis le passage à l'an 2000. Patrick Watson (l'homme et le groupe) ne fait pas tâche dans toute cette émulation créatrice. La tête dans les nuages, celui-ci sortit un album aux airs contemplatifs et rêveurs (Close To Paradise) à l'image de la superbe "The Great Escape", propice à toutes les évasions, comme son titre le laisse suggérer. Du bel ouvrage.

Thou Shalt Always Kill-Dan Le Sac VS Scroobius Pip (2007)
Name dropping et sonorités 8 bits, voila en condensé ce que propose l'hypercutant single miracle des deux acolytes anglais Dans le sac et Scroobius Pip. Beaucoup de verve et d'humour aussi pour nous dégoiser de manière sentencieuse cette litanie de commandements modernes à adopter en société afin de paraître un peu moins con, si c'est possible. Le tout asséné sur un beat électro-épileptique des plus renversants. Alleluia.

John Wayne Gacy Jr-Sufjan Stevens (2005)
Mi blagueur mi sérieux, l'américain Sufjan Stevens s'était promis de produire un album pour chacun des états que compte le pays de l'oncle Sam, soit 50 disques au total. Un projet pharaonique commencé avec talent sur Michigan, puis continué avec génie sur Illinoise, véritable coup de maître se hissant sans mal parmi les meilleurs albums de la décennie. L'une des merveilles que comporte ce dernier se nomme "John Wayne Gacy Jr" ; aussi belle que déstabilisante, celle-ci évoque de manière frissonnante les forfaits diaboliques perpétrés par l'un des pires serial-killer que l'Amérique ait connu, John Wayne Gacy Jr donc. Hélas, depuis ce coup d'éclat, l'ambitieux projet amorcé semble avoir été mis à l'index par le bon Sufjan, au grand dam de tous ses admirateurs.

Sleepyhead-Passion Pit (2008)
La carrière de Passion Pit commença avec un fabuleux EP : Chunk Of Change, cadeau de St Valentin de la tête pensante du groupe Michael Angelakos à sa bien aimée. "Sleepyhead" faisait partie de ce petit projet sentimental aux côtés de cinq autres chansons éblouissantes parmi lesquelles "Cuddle Fuddle" ou "I've Got Your Number". Rapidement repérés par Columbia Records, les membres signèrent par la suite deux albums sur le label qui, curieusement et quoique bons, n'atteignirent jamais la pureté d'inspiration et le brio entrevus sur la première parution de la formation, et ce malgré les meilleurs moyens mis à disposition par la Columbia.

8mm-Yann Tiersen (2008)
Yann Tiersen est un compositeur très courtisé lorsqu'il s'agit d'accompagner les images d'un film d'une bande son inspirée. Il avait déjà à son actif plusieurs films (dont Amélie Poulain et Good Bye Lenin) quand le réalisateur Pierre Marcel fit appel à ses talents pour travailler sur son documentaire en hommage à Eric Tabarly. Une très bonne pioche (pouvait-il en être autrement) tant les mélodies tendres et comtemplatives du pianiste breton viennent se fondre à merveille dans les grands espaces maritimes tellement chers au marin de légende que fut le charismatique navigateur français.

Beirut alias Zach Condon est un petit prodige. Animé par une insatiable curiosité, celui-ci quitte très jeune son Nouveau-Mexique natal pour aller traîner ses guêtres en Europe, dont il tire de multiples influences pour nourrir sa musique, notamment francophones et balkaniques. Produit de cet éclectisme musical, "Elephant Gun" sort entre deux albums sur un EP de grande qualité 'Lon Gisland", dans lequel se côtoient dans une ambiance de fête des fanfares, des ukulélés ou encore des accordéons.

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